Donnerstag, 4. Februar 2010

Au revoir mon amor !

Tu étais parfois doux,
Parfois rigoureux,
Mais je t'aime.

J'aime tes rivières
Dont au long ses bords
Je faisais des promenades.

Tes bâtiments, tes gens
Pas tellement.
Mais je vais revenir,
Avec plaisir !

Samstag, 28. November 2009

La douce révolte des rêveurs de l'Audimax de Vienne, par Joëlle Stolz LE MONDE | 27.11.09 | 13h37 • Mis à jour le 27.11.09 | 13h37

"Soyons réalistes, demandons l'impossible" : ce vieux slogan de Mai 68 plane sur le grand amphithéâtre de l'université de Vienne, l'Audimax, quartier général d'une douce révolte, atypique et utopique, qui s'insurge contre la misère en milieu étudiant, mais reflète aussi la difficile mutation de l'Etat-providence en Autriche et en Allemagne. Né par surprise, le 22 octobre, le mouvement "audimaxiste" a déjoué les pronostics de tous ceux qui annonçaient sa mort imminente. Il a suscité des occupations symboliques de bâtiments universitaires en Autriche et dans une vingtaine d'universités allemandes. Même la Suisse alémanique, depuis Bâle, ou la Californienne Berkeley ont exprimé leur "solidarité".

L'un des aspects marquants de cette nébuleuse est en effet la présence en Autriche d'étudiants allemands (ils forment 10 % des 220 000 inscrits), qui n'ont pu trouver une place dans la filière de leur choix en Allemagne à cause du numerus clausus, et donnent d'emblée au mouvement un caractère transnational. Le cri de ralliement est "Freie Bildung", qui signifie à la fois "éducation gratuite" et "éducation libre". C'est le rêve d'un enseignement financé par l'Etat, mais soumis aux seuls impératifs de la connaissance et de la curiosité personnelle, non aux lois implacables de l'économie telle que la planifient les technocrates.

"Etre formaté pour le marché du travail a détruit ma vie", peut-on lire sur une banderole accrochée de guingois sous le porche néoclassique de l'Académie des beaux-arts de Vienne. Des milliers de jeunes renâclent à entrer dans les cases qu'on leur prépare, conscients que la génération de leurs parents a mangé le pain blanc de la croissance, et qu'ils devront, eux, endurer jusqu'à 70 ans des emplois souvent peu gratifiants et mal payés.

Malgré la présence épisodique de petits noyaux d'extrême gauche, ce n'est pas l'image de Che Guevara qui est à l'honneur chez les "audimaxistes", plutôt celle du poète rebelle Friedrich Schiller, né le 10 novembre 1759. Ou le linguiste prussien Wilhelm von Humboldt, symbole d'une quête scientifique aux antipodes de la "macdonaldisation" du savoir. On est très loin aussi de la violence transgressive du happening des "actionnistes viennois", qui avaient provoqué le scandale, en juin 1968, en se masturbant et en déféquant dans le sein de l'alma mater. Chercheurs, syndicalistes, écrivains ont poussé la porte du grand amphi pour participer aux débats organisés par ces étudiants qui vont aux cours mais font des heures supplémentaires dans le foyer de la contestation.

"Vous êtes le vrai Parlement !", s'est écrié l'essayiste autrichien Robert Menasse, surpris par des assemblées générales où le respect scrupuleux de la parole d'autrui pèse autant, sinon plus, que le contenu des interventions. Lorsqu'il a reçu, le 25 novembre, une délégation d'"audimaxistes", le ministre autrichien de l'enseignement supérieur, Johannes Hahn, a vu arriver trois étudiants grimés et costumés de façon à rester anonymes : "Trois parmi beaucoup", annonçaient leurs T-shirts. Les spécialistes de la communication admirent la dextérité avec laquelle les protestataires ont compensé leur faiblesse numérique grâce aux réseaux sociaux sur Internet ou aux retransmissions en direct des amphis.

Le malaise est particulièrement aigu en Autriche, troisième économie la plus prospère au sein de l'Union européenne, mais où le financement public des universités a reculé depuis 2000. Le pays compte seulement 18 % de diplômés de l'enseignement supérieur, moitié moins qu'en Finlande. Les protestataires constatent que la coalition gouvernementale entre conservateurs et sociaux-démocrates a trouvé bien plus d'argent pour protéger les banques que pour les étudiants.

La crise a aussi mis en lumière le mauvais "rapport qualité-prix" de l'enseignement dans la sphère germanique, comparé aux pays libéraux comme les Etats-Unis, et à la tradition égalitariste de l'Europe du Nord. Selon Hans Pechar, directeur de l'Institut pour la communication scientifique de l'université de Klagenfurt, les "Etats-providence conservateurs", tels que l'Allemagne et l'Autriche, ont des difficultés à ouvrir leur système éducatif. "Le message est : cordonnier, reste le nez sur ton établi, puisque notre haut niveau de prestations sociales te garantit une vie confortable", assure-t-il.

Car ce débat s'inscrit dans une remise en cause de l'Etat-providence, à l'ère des déficits budgétaires et de la "société du savoir". En proposant, fin octobre, de créer un fonds afin de rendre plus lisibles les transferts sociaux - qui reçoit quelles prestations ? qui paie quels impôts ? -, le ministre autrichien des finances, le conservateur Erwin Pröll, a suscité une tempête chez ses alliés sociaux-démocrates, qui craignent que cela n'attise l'"envie" entre les classes.

En Allemagne, les remous gagnent la sphère philosophique : défenseurs de l'Etat-providence comme idéal moral, les tenants de l'influente Ecole de Francfort, Axel Honneth en tête, ont tiré l'épée contre Peter Sloterdijk, accusé de fournir un paravent intellectuel à l'arrogance des riches. Le mouvement "audimaxiste" montre que la polémique est loin d'être close.

(www.lemonde.fr)

Rennes 20.-22.11.


vive la bretagne... ein neuer teil frankreichs wollte von 5 lustigen erasmusstudenten erkundet werden und wir waren bereit auf ein neues "abenteuer". mit dem zug nur etwa 3h von tours entfernt hat die hauptstadt der bretagne einiges zu bieten -- auf den ersten anblick wirkt sie fast kosmopolitisch, ganz im gegensatz zum eher etwas verschlafenen nest wo ich bin :) -- wie immer haben wir uns wieder auf einer gemütlichen couch niedergelassen [sic! diesmal eher in form einer campingmatratze] ... die couchhost melissa war übrigens unheimlich nett und hat uns am samstag auch den großen markt gezeigt wo wir dann leckere galette saucisse fromage probieren durften!!! zusätzlich hat sie eine putzige katze die ich schon fast einpacken wollte hehe -- jaja mein bubbele alias petzi vermiss ich schon sehr! nun aber zurück zu rennes und einigen schönen aufnahmen aus der stadt:




eine auslage mit marilyns :)


gare

théâtre national bretagne

lycee

musée de beaux arts


altes stadttor

die bande bewegt sich richtung bahnhof

am markt mit melissa (2. v.l.)

und das namenlose kätzchen

aussicht aus unserer luxussuite ^^

hôtel de ville bei nacht

und die oper inkl. karussel am selben platz

ein katzenbistro

ankunft der rucksacktouris ;)

Le Mont Saint Michel 22.11.





UNESCO weltkulturerbe - zweitmeistbesuchte touristenattraktion frankreichs... dieses abbaye ist an superlativen kaum zu überbieten... unser ausflug von rennes führte uns gottseidank auch an diesen wunderschönen platz -- leider etwas überlaufen obwohl ende november, aber die chinesen und japaner sind halt überall, wie wir wissen... dieses benediktinerkloster im 11. jahrhundert im normannischen stil erbaut, beherbergt heute noch etwa ein dutzend mönche, nichtsdestotrotz kann man das meisterwerk besichtigen, sogar umsonst wenn man unter 26 und EU bürger ist :) -- das ist hier in frankreich in sehr vielen museen und nationaldenkmälern etc. der fall, allerdings braucht man nicht zu glauben dass man sich viel spart, das geld geht weg wie die warmen semmeln! jetzt die bilder die bände sprechen .... a dream came true :




sunset





eine serie von negativbildern - der erzengel michael



das schlossgespenst :) -- mareidi fiaxt die ned?


der kreuzgang


vogelperspektive mit blick aufs wattenmeer




Freitag, 27. November 2009

Bordeaux 30.10-2.11











bonjour à tous !

hier ein paar bilder aus bordeaux... sehr schöne stadt. übrigens die partnerstadt von lima, lieber manfrecito ;) -- haben wie immer couchgesurft und einiges erlebt bzw. auch nicht... genauer gesagt wollten wir halloween feiern aber irgendwie wurde daraus nichts :( stattdessen sind wir ahnungslos des nächtens vom bahnhof in die stadt gegangen -- die coolen boites waren für uns an diesem 31.10. scheinbar verschlossen! naja egal... noch eine bizarre story: sind mit so einem komischen drehding gefahren auf dem rummel.... da stellt man sich an den rand in so eine art käfig rein und das ding beginnt sich zu drehen und später gehts dann von der horizontalen in die vertikale... ich sag euch.. das war nicht so lustig.. man wurde nichtmal angeschnallt und ich hab wirklich um mein leben gebangt und geschrien: ARRET!!!!!! wie durch ein wunder bin ich nicht aus dem ding gefallen und mich gibts noch immer! hier ein paar bilder -- enjoy :


skyline

mit anja im pub (leckerer mojito)

natürlich rotwein in bordeaux, n'est-ce pas?

pont saint pierre(!) - très jolie !

place de la miroir - der place de la bourse spiegelt sich im wasser

am rummelplatz :)

herbst im jardin botanique


sissi und die grosse cloche hehe

nous - très francais ^^


am tour pey-berland mit blick auf die kathedrale st. andré

view from the berland tower

la cathédrale st. andré